Vous n’êtes pas sans savoir que les relations de couple ne sont pas éternelles, mais que vous serez parent toute votre vie.
Lorsqu’il y a séparation, habituellement c’est qu’il y a une mésentente importante entre les deux parties. Vous ne voulez plus que l’autre parent puisse obtenir un quelconque avantage financier suite à votre décès et surtout, vous voulez pourvoir aux besoins futurs de votre enfant.
Vous vous empressez donc de le désigner comme bénéficiaire sur toutes vos assurances-vie et personne ne vous met en garde.
Voici les 3 effets indésirables de cette nomination :
- Les enfants toucheront l’argent uniquement lorsqu’ils auront 18 ans.
- D’ici là, votre ex-conjoint parent de vos enfants, gérera le produit de l’assurance. Vous avez bien lu. C’est « votre ex » qui aura l’administration de vos biens et de l’argent que vous comptez léguer à vos enfants, jusqu’à leur 18 ans (C’est surtout ça que vous voulez éviter!).
- Dans le cas où cette somme serait supérieure à $25 000, un conseil de tutelle formé de 3 personnes (tantes, oncles, grands-parents des 2 cotés) devrait être nommé pour surveiller le tuteur (l’ex et parent de vos enfants). À noter que cette surveillance n’est pas quotidienne sur la gestion que l’autre parent fera et peut avoir un risque…
Pour éviter de vous retourner dans votre tombe, vous pouvez éviter cela très facilement.
- Vous devez nommer « la succession » comme bénéficiaire de vos assurances. De cette façon, le fruit de votre assurance passera par la succession et non directement à l’entant qui sera sous la garde légale de l’autre parent.
- Dans votre testament, vous devez nommer un administrateur de vos biens, qui s’engagera à remettre les sommes prévues à vos enfants à l’âge choisi et/ou aux périodes déterminées par vous. Un bon notaire vous aidera à rédiger votre testament conforme à vos volontés.
Dernière astuce : Avant de nommer qui que ce soit comme administrateur de vos biens dans votre testament, parlez-lui en pour voir s’il ou elle serait à l’aise avec une telle responsabilité à long terme. Si ce n’est pas le cas, songez à nommer une autre personne.
Pour valider si vos nominations de bénéficiaires sont conformes à vos volontés, prenez le temps de rencontrer votre conseiller en sécurité financière qui validera l’information avec vous.